Permettre aux entreprises de passer de l’échelle laboratoire à une production à grande échelle est l’un des savoir-faire d’ARD. Depuis 1989 les équipes d’ARD, conscientes des enjeux économiques du développement notamment des biotechnologies, mettent à la disposition des porteurs de projets leur expertise, leur sens de l’innovation et leurs nombreux équipements technologiques.
Si les procédés de biotechnologie industrielle représentent une avancée majeure durable dans la production de produits écoresponsables, ils restent néanmoins coûteux à fabriquer pour de nombreuses starts-ups qui ne disposent pas de moyens technologiques suffisants pour passer de l’échelle laboratoire à l’échelle industrielle.
L’extrapolation d’un procédé à la phase de production industrielle passe en effet par plusieurs étapes intermédiaires (laboratoire, pilote pré-industriel, unité de démonstration industrielle) qui doivent toutes être validées afin d’assurer la viabilité du futur produit fini.
Le transfert d’un procédé est au cœur des activités d’ARD. Ses différents pôles d’expertise complémentaires permettent de travailler au stade de quelques millilitres, notamment en microbiologie industrielle, jusqu’à la production industrielle tout en assurant un suivi analytique efficace à chaque étape.
Spécialisées dans la gestion de procédés industriels, les équipes d’ARD sont capables à la fois de créer de nouvelles technologies et de nouvelles molécules en interne, mais également de mettre au point des procédés de mise à l’échelle uniques pour tout porteur de projet.
L’optimisation des procédés de biotechnologie industrielle est essentielle pour assurer la viabilité économique d’un nouveau produit. Cela implique évidemment d’avoir recours à des équipes spécialisées dans la gestion de procédés industriels mais également de posséder de nombreux équipements spécifiques.
La plateforme d’ARD regroupe sur un même site tous les équipements nécessaires à la purification, de l’échelle du laboratoire avec des fermenteurs de 2 à 150 litres au prototype industriel (fabriqué à la tonne dans des fermenteurs industriels de 350 m3) en passant par le pilote de 2 m3 à 10 m3. Chaque étape permet de confronter les procédés à la problématique du changement d’échelle.