Aussi appelée chimie durable, ou chimie écologique, cette façon de pratiquer la chimie traduit une volonté de remplacer les molécules issues du carbone fossile par de nouvelles molécules issues de ressources renouvelables et biodégradables. La chimie végétale, en utilisant la biomasse, est l’un des axes essentiels de la chimie verte.
La chimie verte se base sur les 12 principes de Paul T. Anastas et John C. Warner, clairement énoncés sur le site de l’ONU. Ils visent notamment à réduire l’impact de l’industrie chimique sur l’environnement en développant des technologies plus propres, en réduisant et valorisant les déchets, en substituant la matière première d’origine fossile par des matières premières d’origine végétale ou encore en favorisant le recyclage.
L’activité chimie pratiquée par ARD, qui développe de nouvelles utilisations de molécules végétales, s’inscrit pleinement dans cette démarche.
Alors que la chimie classique s’appuie sur les dérivés du pétrole – une énergie fossile et non renouvelable – le secteur de la chimie végétale, illustré par ARD, va utiliser les végétaux (entiers ou coproduits de l’agriculture) pour fabriquer et/ou extraire de nouvelles molécules, puis de nouveaux produits qui peuvent, dans certains cas, remplacer les produits ou composants existants. C’est notamment le cas des bioplastiques, qui remplacent les plastiques traditionnels très polluants et peu recyclés, des solvants alternatifs (pour limiter la fabrication et la consommation de solvants pétroliers), des polymères, des cosmétiques, des produits de protection des plantes (biocontrôle) ou de tensioactifs utilisés dans les détergents dont ARD s’est fait une spécialité.
Pour parvenir à développer de nouveaux produits, le département chimie d’ARD va utiliser son expertise en chimie du végétal qui permettra notamment de fonctionnaliser des molécules issues de la fermentation afin de leur conférer des propriétés spécifiques en fonction des attentes de ses clients.
Les compétences d’ARD en synthèse chimique, des équipements dédiés ainsi que sa capacité à concevoir puis mettre en œuvre des bioprocédés innovants (extraction, purification), lui permettent ensuite d’extrapoler la fabrication de ces nouvelles molécules à l’échelle industrielle tout en restant compétitif.